Trouvé sur la toile . . .

Le bénévolat, "mot magique", inconnu de bien des gens.

     Rassurez-vous ; je ne viens pas vous faire un cours, encore moins la morale ; je voudrais seulement mettre en évidence et valoriser tant que faire ce peut, le travail parfois obscur, souvent ingrat, que mène avec obstination et abnégation ces équipes d’Hommes et de Femmes qui se dévouent corps et âme sans compter, consacrant le plus clair de leur temps libre, au détriment parfois de leur vie familiale, afin que la grande majorité des associations à but non lucratif, puissent exister et s’accroître favorablement.

 

     « ACTIVUS BENEVOLUS » ; Nom latin donné au bénévole.

     C’est un bipède que l’on rencontre souvent sur le terrain et surtout dans les associations où il peut se réunir avec ses congénères.

 

     Les Activus Bénévolus se rassemblent à un signal mystérieux appelé convocation. On les rencontre aussi en petits groupes dans divers endroits, quelques fois tard le soir, l’œil hagard, le cheveu en bataille et le teint blafard, discutant ferme de la meilleur façon d’animer une manifestation, de régler un problème ou de faire des recettes supplémentaires pour boucler le budget de l’association.

 

      ON LES APPELLE DES « BENEVOLES ».

 

     Ils ne sont malheureusement pas toujours reconnus à leur juste valeur.

C’est regrettable car leur action en faveur du monde associatif est incontestable et indispensable. Un danger pourtant se précise, la raréfaction du Bénévolat.

    

     Il s’avère que de nos jours, les candidats à la gestion bénévole des Associations se font de plus en plus rares, ce qui hypothèque considérablement le devenir de ce monde associatif.

 

     LE GRAND « YAKA » ET LE « FAUQUON ».

 

     L’Ennemi Héréditaire de l’ACTIVUS BENEVOLUS : ceux qui ne s’investissent jamais, mais critiquent toujours ; Ce sont aussi des mammifères bipèdes. Ils se caractérisent surtout par un cerveau très petit qui ne leur permet de reconnaître que ces deux mots « YAKA » et « FAUQUON ». Ces bipèdes ne se servent donc pas de leurs mains qui sont en permanence dans leurs poches.

Ce qui explique leur nom. Bien que le FAUQUON ait une connotation de participation, le jour « J », il ne faut surtout pas les solliciter, ils auront toujours quelque chose d’autre à faire ;

 

     Le « YAKA » et le « FAUQUON », bien abrités dans l’anonymat, attendent.

Ils attendent le moment propice où le bénévole fera une erreur, un oubli, pour bondir et lancer leur venin qui bien souvent atteindra l’adversaire et provoquera chez lui une maladie très grave qu’est le « DECOURAGEMENT ».

 

     Les bénévoles décimés par le Découragement, risquent de disparaître et il n’est pas impossible que, dans quelques années, on rencontrera cette espèce uniquement dans les ZOOS, ou, comme tous ces malheureux animaux enfermés, ils n’arrivent plus à se reproduire.

 

     Alors là, les grands « YAKAS » et aussi les « FAUQUON » avec leur petits cerveaux et leurs grandes bouches, viendront leur lancer des cacahuètes pour tromper leur ennui. En se rappelant avec nostalgie le passé ; pas si lointain ou l’ « ACTIVUS BENEVOLUS » abondait.

 

     Nous, -Oui, aussi bizarre que cela puisse paraître, je dis NOUS, car je fais partis des ACTIVUS BENEVOLUS qui donnent sans compter leur temps et leur argent pour le bien du monde associatif. Nous n’attendons pas des autres une reconnaissance sans limite, mais seulement de temps en temps, un geste de sympathie, une main tendue, une parole sincère qui réconforte, un sourire, qui sont des richesses sans pareilles.